Au cours des dernières années, la transformation numérique a apporté des avantages à un plus grand nombre de domaines. Cette thèse vise à déterminer si l’effet de cette numérisation croissante au sein des gouvernements et du secteur public, renforcée par les services administratifs en ligne, pourrait réduire plus efficacement les niveaux de corruption d’un point de vue transnational. A cet effet, une analyse de régression des données de panel a été menée à travers un modèle à effet fixe sur les données longitudinales de 162 pays différents de 2012 à 2019. Cette recherche vise à offrir des informations et des preuves pour aider les décideurs politiques à lutter contre cette maladie sociale, au regard de l’un des objectifs de l’Agenda 2030 de l’ONU pour les missions de développement durable, qui met au défi la force des institutions publiques. Les résultats reflètent l’impact positif de l’administration en ligne sur la réduction de la corruption, en plus des conditions préalables fondamentales d’un gouvernement propre. Cela devrait favoriser la mise en place de services technologiques plus avancés entre les pays et la remise en question des processus organisationnels.